Le XVIIè siècle voit en France une floraison de l'ornement dans tous les domaines artistiques. Tout d'abord considéré comme la substance même de la beauté, touchant à la fois au politique, au religieux et au social, l'ornement est progressivement associé au superflu et à une forme de vanité.
De l'architecture et des grands décors au tissu et à la broderie, du mobilier et de la peinture à la musique, à travers les figures illustres du Grand Siècle, cet ouvrage contribue à la réhabilitation de l'ornement, amorcée il y a une trentaine d'années, en abordant sous un angle nouveau son véritable statut, sa place dans les arts du XVIIè et ses enjeux esthétiques.