Le peintre Gustave Courbet, maître de l'art réaliste décède en exil en Suisse à La Tour de Peilz le 31 décembre 1877. Sa dépouille ne reviendra à Ornans, sa ville natale, qu'en 1919 dans un quasi-anonymat. Certains de ses tableaux trop « crus » et son anticléricalisme, sa participation aux événements de la Commune et sa responsabilité prétendue dans la chute de la colonne Vendôme sont encore présents dans les esprits : Gustave Courbet est rangé au purgatoire des artistes.
À Ornans cependant, des initiatives sont prises pour revaloriser son œuvre, mais il faudra attendre 1971 pour qu'un musée lui soit dédié dans sa ville natale.
Eclairé par de nombreux documents inédits, cet ouvrage est le premier volume d'une série consacrée à la réhabilitation de Courbet qui a pour but de reconsidérer l'œuvre de l'artiste et son accueil, tant en France qu'à l'étranger.