Exposition à l'Historial de la Vendée, les Lucs sur Boulogne, 16 février - 19 mai 2013 ; Paris, Musée d'Orsay, 11 juin-15 septembre 2013
Félicie de Fauveau (1801-1886) avait fait les choix les plus difficiles : être sculptrice, féministe, légitimiste et catholique. Condamnée à l'exil, elle s'installe à Florence, où elle produit portraits, bijoux et monuments divers qui constituent aujourd'hui la grande majorité de son œuvre. Figure incontournable de la sculpture romantique à côté d'Antoine-Louis Barye, Antonin Moine ou Auguste Préault, célébrée en son temps, portée aux nues par Stendhal, elle tombe dans l'oubli dès la fin du XIXe siècle, n'ayant plus rien pour plaire à un XXe siècle républicain et laïc. Son œuvre, teintée de Moyen Age et de religiosité, est d'ailleurs en grande partie hors de France.
Cet ouvrage, catalogue de la rétrospective organisée par l'Historial de la Vendée en partenariat avec le musée d'Orsay, réunit 80 œuvres de l'artiste provenant des quatre coins du monde. Grâce à sa correspondance et à ses mémoires, restées inédites, il présente les dernières recherches sur cette artiste hors norme.