Aucun artiste avant Caspar David Friedrich (1774-1840) n'avait posé de façon aussi poignante la question de la place de l'homme dans la nature et dans l'univers. Acteur majeur de la peinture romantique allemande du XIXe siècle, il découvrit la « tragédie du paysage », selon l'expression du sculpteur David d'Angers, apportant une contribution essentielle au genre autrefois mineur qu'il révolutionna. Tout en observant le monde empirique de façon fidèle, il lui donna une aura religieuse, croisant les catégories de l'espace et du temps.
Riche d'un essai historico-philosophique, d'une analyse méticuleuse des tableaux, ainsi que de documents, de lettres et d'écrits du peintre, cette monographie de l'historien de l'art Werner Hofmann (1928-2013) est devenue une référence.